ET ENCORE D'AUTRES ADDICTIONS..........!!!
Depuis la légalisation des jeux en ligne le 12 mai 2010, la pratique des jeux de hasard et d'argent fait l'objet de toutes les attentions... Selon de récentes enquêtes, près d'une personne sur deux a joué de l'argent au cours de l'année écoulée. Sur l'ensemble de la population française, on compte 1,3 % de joueurs dits problématiques (0,9 % de joueurs à risque modéré et 0,4 % de joueurs excessifs). Ce sont souvent des hommes, qui se distinguent par leur précarité financière et leur faible niveau d'étude. Ils consomment aussi davantage de produits psychoactifs comme l'alcool, le tabac et le cannabis : 26,3 % d'entre eux ont un risque de dépendance à l'alcool (contre 3,2 % en population générale) et 64,2 % sont des fumeurs quotidiens (29,7 % en population générale).
L'addiction, une perte de liberté
Internet facilite l'accès aux jeux en ligne, mais aussi au shopping en ligne, à la pornographie, autant d'objets possibles de dépendance pour les adultes, mais aussi pour certains adolescents. Sans compter les « accros » aux outils de communication : messagerie, réseaux sociaux, téléphone portable...
Les dépendances les plus étudiées à ce jour sont :
- Les achats compulsifs, qui concernent environ 6 % de la population : cela traduit souvent un manque beaucoup plus profond, qui malgré la satisfaction passagère, ne peut être comblé.
- Le sport : pratiqué avec excès, il peut devenir une véritable « drogue » et entraîner un besoin irrépressible et des signes de sevrage à l'arrêt. Les sportifs compulsifs ressentent souvent le besoin de remplir un vide de la pensée ou un vide affectif.
- Le sexe : « consommation » excessive de partenaires sexuels, instabilité relationnelle, recours compulsif à la masturbation ou à la pornographie... La recherche du plaisir fait souvent place à l'insatisfaction.
- Le travail : si elle paraît stimulante au début, cette addiction peut avoir à terme des effets nuisibles sur la vie familiale et sociale et sur la santé et aboutir au « burn-out », un syndrome caractérisé par une fatigue et un épuisement physique et psychique.
Où commence la dépendance ?
À l'occasion de certaines situations ou activités qui procurent du plaisir, le cerveau libère dans l'organisme de la dopamine, l'« hormone du plaisir » qui procure un sentiment de bien-être et fait disparaître les tensions. Il est normal de chercher à éprouver du plaisir, mais lorsque cette quête tourne à l'obsession et devient le seul moteur de la vie quotidienne, au détriment des autres activités et de la vie réelle (travail, relations avec la famille, les amis...), on peut parler de dépendance. Celle-ci cache souvent une vulnérabilité psychique et un manque de confiance en soi. Pour s'en sortir, la première étape consiste à sortir du déni et à reconnaître que l'on a besoin d'aide pour retrouver sa liberté. L'essentiel de la prise en charge réside dans un traitement psychologique, pour comprendre