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Dans un but non-lucratif, certains membres de notre association se rendent à des rendez-vous, de façon hebdomadaire afin de tenir des Permanences & Réunions. De façon générale, ces permanences sont principalement organisées à Molsheim, Mutzig et Schirmeck

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Citation du mois

 

« Un jour, on te dit que reprendre un verre d’alcool ce serait comme aller se baigner sans savoir nager. Quand on sait qu’on va se noyer, on réfléchit. »

 

Jacques Dutronc

 

 

 

GENERALITES

Parce que les consommations de drogues illicites, d’alcool et de tabac sont avant tout le reflet d’une société, de ses rituels ou de ses maux, les comportements en matière de toxicomanie ne cessent d’évoluer. Ainsi, en une décennie, a-t-on vu la consommation de cannabis fortement augmenter, notamment chez les jeunes, en France plus qu’ailleurs ; la cocaïne, surtout consommée dans des milieux aisés, a fait son apparition dans des cercles plus larges ; les effets dévastateurs de l’héroïne, en revanche, ont été beaucoup mieux maîtrisés grâce au succès des traitements de substitution et d’une politique de réduction des risques désormais inscrite dans la loi. Le recul du tabagisme se confirme en particulier chez les femmes et les plus jeunes, mais il devra encore être encouragé, comme cela a été le cas depuis 2000 avec les fortes hausses du prix des cigarettes qui ont accompagné les campagnes de prévention. Quant aux excès de la consommation d’alcool, il reste encore

consommation d’alcool, il reste encore un long chemin à parcourir pour changer les représentations, les comportements, et éviter ainsi les trop nombreuses maladies ou décès prématurés (de tous les pays d’Europe, la France connaît la plus forte surmortalité masculine liée à l’alcool). Même si chacun, ou presque aujourd’hui, connaît les dangers d’un verre de trop ou d’un paquet de cigarettes quotidien, pour soi comme pour les autres.

 

Pour s’adapter au mieux aux évolutions nouvelles, les pouvoirs publics ont mis en place un programme 2004-2008 pour prévenir les toxicomanies, prendre en charge la dépendance, développer la réduction des risques et lutter contre le trafic. Parce qu’une bonne information est un outil majeur de la prévention, ces informations sur les drogues, a pour ambition de vous apporter, produit par produit, une meilleure connaissance sur les effets, les dangers, les recours et les aides possibles. Notre souhait est que ces lignes se retrouvent entre les mains du plus grand nombre ; qu’il suscite le dialogue, au sein de la famille, à l’école ou au travail. Mieux informé, le malade est plus autonome dans ses choix, mieux à même de s’orienter vers des systèmes d’aides et de soins et plus apte à soutenir des proches en difficulté, dans un domaine, la dépendance, qui plonge au plus profond de la personne humaine.

La substance Psychoactive

Alcool, tabac, cannabis, héroïne, cocaïne, etc. sont des substances psychoactives qui agissent sur le cerveau :

 

- Elles modifient l’activité mentale, les sensations, le comportement. Leur usage expose à des risques et à des dangers pour la santé, et peut entraîner des conséquences dans la vie quotidienne ; leur usage peut en outre engendrer une dépendance.

- Elles provoquent des effets somatiques(sur le corps) variables selon les propriétés de chacune, leurs effets et leur nocivité.

 

Le cannabis, la cocaïne, l’ecstasy, l’héroïne(…) sont des substances illicites :

 

le code pénal en interdit et en réprime la production, la détention et la vente, conformément aux conventions internationales ; leur usage est également interdit et sanctionné. Les médicaments psychoactifs (anxiolytiques, hypnotiques, antidépresseurs) sont prescrits par un médecin pour traiter des états d’anxiété, de troubles du sommeil, de dépression ; leur production et leur usage sont strictement contrôlés. Cependant, il arrive qu’ils soient détournés de cet usage thérapeutique, et l’automédication est fréquente. L’alcool et le tabac sont des produits dont la vente est contrôlée, et leur consommation dans les lieux publics réglementée.

Comportements de consommation

La consommation des substances psychoactives a pour effet immédiat de modifier les perceptions, l’humeur et le comportement. Ces effets varient selon les substances, les quantités, la fréquence et la durée des consommations et sont aussi modulés par des facteurs individuels. La consommation régulière peut avoir un retentissement sur les activités, les relations et la vie personnelle : c’est ce qui définit un usage nocif. La dépendance est la situation dans laquelle se trouve la personne qui ne peut plus se passer du produit sans ressentir un manque d’ordre physique et/ou psychique. De plus, certaines substances comportent des risques à court terme (overdose, accidents, violence) ou à long terme pour l’organisme, notamment des cancers, des maladies respiratoires ou cardiovasculaires.

 

Qu’est-ce que l’usage simple ?

 

L’usage simple est une consommation de substances psychoactives qui n’entraîne ni complications pour la santé, ni troubles du comportement ayant des conséquences nocives pour soi ou pour autrui. Il en est ainsi chez les adolescents et les jeunes qui essaient les drogues illicites par curiosité, ou qui consomment avec les autres par effet d’entraînement. Beaucoup en resteront à une unique expérience ou n’auront qu’une consommation occasionnelle en petite quantité. Le passage à des consommations de plus en plus régulières ou à des produits de plus en plus dangereux (selon la théorie de l’escalade) ne se produit pas de façon systématique. Il varie selon le potentiel addictif de chacune des substances et la vulnérabilité des individus due à leur contexte de vie, leur histoire personnelle et l’existence ou non de troubles psychologiques.

 

Qu’est-ce que l’usage nocif ?

 

L’usage nocif, ou abus, est caractérisé par une consommation répétée induisant des dommages dans les domaines somatiques, psycho-affectifs ou sociaux, pour le sujet lui-même, mais aussi pour son environnement.

 

 

On parle d’usage nocif lorsque l’on peut constater :

 

- Des infractions répétées liées à l’usage d’une substance (violences commises sous l’effet d’un produit, accidents divers sous l’effet du produit, etc.).

 

- L’aggravation de problèmes personnels ou sociaux causés ou amplifiés par les effets de la substance sur les comportements (dégradation des relations familiales, difficultés financières, etc.).

 

- Des difficultés et/ou l’incapacité à remplir ses obligations dans la vie professionnelle, à l’école, à la maison (absences répétées, mauvaises performances au travail, baisse des résultats scolaires, absentéisme, exclusion, abandon des responsabilités, etc.).

 

- L’incapacité à se passer du produit pendant plusieurs jours.

 

 

La dépendance, ça commence quand ?

 

Une personne est dépendante lorsqu’elle ne peut plus se passer de consommer, sous peine de souffrances physiques et/ou psychiques. Sa vie quotidienne tourne largement ou exclusivement autour de la recherche et de la prise du produit. La dépendance peut s’installer de façon brutale ou progressive, en fonction de l’individu

et du produit consommé.

 

La dépendance, qui peut être physique et/ou psychique, se caractérise par des symptômes généraux :

 

 

- L’impossibilité de résister au besoin de consommer.

 

- L’accroissement d’une tension interne, d’une anxiété avant la consommation habituelle.

 

- Le soulagement ressenti lors de la consommation.

 

- Le sentiment de perte de contrôle de soi pendant la consommation.

La dépendance

Le passage de l’usage simple à l’usage nocif, ou de l’usage nocif à la dépendance, n’est souvent pas perçu par le consommateur qui pense maîtriser sa consommation. Cette impression d’« auto-contrôle » d’une consommation n’est bien souvent qu’une illusion : on peut devenir dépendant d’un produit sans s’en rendre compte.

 

LA DÉPENDANCE PSYCHIQUE

 

La privation d’un produit entraîne une sensation de malaise, d’angoisse allant parfois jusqu’à la dépression. Une fois qu’elle a cessé de consommer, la personne met du temps à s’adapter à une vie sans le produit. Cet arrêt bouleverse ses habitudes, laisse un vide et peut favoriser la réapparition d’un mal-être que la consommation visait à supprimer.

 

 

LA DÉPENDANCE PHYSIQUE

 

La privation de certains produits tels que les opiacés, le tabac, l’alcool et certains médicaments psychoactifs engendre un état de manque qui se traduit par des symptômes physiques qui varient selon le produit : douleurs avec les opiacés, tremblements majeurs avec l’alcool, convulsions avec les barbituriques et les benzodiazépines. Ces symptômes peuvent être accompagnés de troubles du comportement (anxiété, irritabilité, angoisse, agitation, etc.). Le besoin de consommation devient alors irrépressible. Lorsqu’une personne arrête de manière brutale ou progressive la prise d’une substance psychoactive, on parle de sevrage. Pour libérer l’organisme du besoin de la substance sans les effets physiques manque, les personnes pharmacodépendantes du peuvent trouver une aide médicale et psychologique. Il leur est proposé un traitement approprié qui peut prendre la forme d’un sevrage sous contrôle médical ou d’un traitement de substitution. Le suivi et l’accompagnement psychologique sont souvent nécessaires pour retrouver une vie sociale et une activité normale. Toutefois, le risque de rechute est important et plusieurs épisodes de soins sont souvent nécessaires pour mettre fin à la dépendance.